Dans un contexte marqué par l’effondrement des cours du baril de pétrole et la rareté des ressources financières, le gouvernement gabonais envisage, entre autres mécanismes visant à résoudre la question de la dette publique aux PME, de titriser les créances dues aux entreprises. Cette opération consiste, selon Pascal Houagni Ambouroue, ministre délégué à l’Economie et actuel ministre du Pétrole et des Hydrocarbures (désormais ministre du Pétrole et des Hydrocarbures), à «transformer une créance en titre qui sera proposé aux investisseurs institutionnels qui, à leur tour, vont permettre à ces différentes entreprises d’avoir du numéraire et laisser les établissements financiers porter cette dette-là à leur place, moyennant bien évidemment des intérêts».
Ainsi, les responsables de la BVMAC, les opérateurs économiques et les experts de la BVMAC et les responsables du ministère de l’Economie sont réunis afin de s’imprégner des avantages et des inconvénients de ce nouveau mécanisme financier. «Nous avons proposé au gouvernement un ensemble de mécanismes pour le recyclage de la dette ; la titrisation s’impose aujourd’hui comme l’une des voies les plus pertinentes à exécuter», explique Pascal Houangni Ambouroue, ministre délégué à l’Economie.