Le Gabon lève 750 milliards de francs en Angleterre et aux USA

Le 05 décembre 2013, le Gouvernement gabonais a réussi à placer, au terme de Road shows ayant duré 10 jours à travers l’Europe et les États-Unis, son Eurobond d’un montant de 1,5 milliards de dollars US (750 milliards de francs CFA) avec un coupon de 6,375 % de taux d’intérêt pour une maturité de 10 ans.  Ce montant va permettre d'accélérer la mise en œuvre des grands projets contenus dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).

Cette mobilisation de fonds qui se présente comme la plus grosse transaction n’ayant jamais été faite par un pays africain du sud du Sahara, à l’exception de l’Afrique Sud, vient prouver la crédibilité financière du Gabon  sur la scène internationale au-delà de la notation BB/stable/B émise par l’agence de notation Standard et Poor’s. Ce deuxième succès après celui du même genre enregistré en 2007 sur les marchés financiers internationaux et qui avait permis d’obtenir un montant d’un milliard à un taux de 8,2%, devra permettre de réduire, à un niveau marginal, l’encours de l’émission obligataire de 2007 et d’accélérer la réalisation des grands projets arrêtés dans le PSGE.

«La performance du Gabon tient particulièrement à trois facteurs. Premièrement, la confiance et la crédibilité que les investisseurs ont accordé à la politique menée par le président Ali Bongo Ondimba. En effet, le Plan stratégique Gabon émergent, qui a constitué l’épine dorsale de l’argumentaire présenté par le Gabon, a été discuté sur tous les points et a particulièrement convaincu les investisseurs. Deuxièmement, la gestion prudente et proactive de sa dette qui assure le maintien à un niveau particulièrement bas de son endettement, en comparaison avec certains États et ses potentialités. Et troisièmement, la solidité de ses finances publiques qui offrent aux investisseurs la garantie dans le temps d’un placement sûr et relativement rémunérateur».

Dans le cadre de la réussite de ces opérations, la République gabonaise a nommé Citigroup, Deutsche Bank et Standard Chartered, banques chefs de file.